Lixus (Callistolixus) cylindrus (Fabricius 1781)

• Taxonomie:

famille Curculionidae
sous-famille Lixinae
tribu Lixini
genre Lixus Fabricius, 1801
sous-genre Callistolixus Reitter, 1916
espèce cylindrus Fabricius, 1781

synonymes: 
acupictus A. Villa & G. B. Villa, 1833
albopictus Reitter, 1892
cylindricus Fabricius, 1787

• Morphologie:

Long. : 7-11 mm. Corps cylindrique, assez convexe, revêtu, en dessus, d'une pubescence grise mêlée d'une pollinosité très dense, brune ou fauve et blanche; le prothorax à bords latéraux largement blancs ou blanc-jaunâtre; les élytres ornés, vers leur tiers postérieur d'une large bande transversale blanche à bords dentés remontant jusqu'à la base, de chaque côté de l'écusson, en une large bande suturale occupant irrégulièrement les deux ou trois premiers interstries ; antennes et tarses ferrugineux ; pattes densément pubescentes ; fémurs annelés, plus ou moins nettement, de foncé et de clair. Pièces latérales de la poitrine à pubescence claire, plus serrée, le bord postérieur des segments 2, 3, 4, 5 de l'abdomen muni de petites touffes de poils squamuleux clairs, très serrés. Rostre robuste, assez arqué, cylindrique alutacé, ponctué. Front fovéolé. Funicule à 2e article aussi long que le 1er, celui-ci conique, plus épais, les autres non ou faiblement transversaux. Prothorax plus large que long, à côtés presque droits, parallèles jusqu'au rétrécissement antérieur brusque, légèrement sinués avant la base; le bord postérieur fortement bisinué, avancé en triangle devant l'écusson; lobes oculaires nuls; grossièrement ponctué-rugueux. Élytres un peu plus larges que le prothorax, les côtés subparallèles jusqu'au tiers postérieur, un peu sinués en dedans vers leur milieu, les épaules, marquées, brièvement et obliquement coupées; rétrécis au sommet et terminés séparément en mucron assez long, épais, obtus, un peu relevé; les calus huméral et antéapical saillants; stries discales assez fines, fortement creusées au sommet et à la base, les 4 à 5 premières stries à ce dernier endroit présentant des fovéoles profondes. Pattes peu robustes; tarses courts.

• Ethologie:

La larve vit et se transforme dans les tiges et les pétioles des grandes feuilles d'une Ombellifère: Laserpitium gallicum, dans les Alpes- Maritimes. On y trouve à la fois, la larve, la nymphe et l'imago, jusqu'en septembre. Les éclosions s'échelonnent une partie de l'été. L'adulte hiverne dans le sol, sauf peut-être ceux éclos tardivement qui doivent rester en diapause dans la loge nymphale . L'adulte est signalé en Allemagne, sur la même plante, en Provence et aux environs de Guillaumes (A.-M.), où il n'est pas rare, d'après M. P. Hervé qui m'a communiqué l'insecte sous ses divers stades, dans les tiges de la plante nourricière que ses attaques font périr et dessécher.

• Distribution:

Rare en France.

Alpes-Maritimes: Gorges-du-Loup, près Courmes, fin juin - Basses-Alpes: Digne - Bouches-du-Rhône: Marseille - environs d'Aix, fin juin - Vaucluse : sommet du Mt Ventoux, juillet - Pyrénées-Orientales: Prades - Pyrénées Centrales: Val d'Aran, Lès - Drôme: Vercoiran (où Jean-Michel Lempereur l'a trouvé en nombre début juillet 2009)


Europe méridionale, Asie Mineure, Perse, Sibérie.



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